1 Octobre 2015
Je recueille de ma vie des erreurs qui écornent
je vis dans une fièvre à ne savoir qu'en faire,
je veux vriller de toi, de l'intense idée de défaire ton corps
Mais je n'ai jamais su danser, le temps n'a pas d'écho.
Remplacer tout ce vide par la lumière, un éboulement
des obus ont éclaté sur ma route, je n'ai pas fait la guerre
mais comme une valse amère au parfum de déroute,
le ciel écartelé martèle des souvenirs.
Les contes perdus racontent les combats, les lames
l'intensité de l'orage et les soirées d'effroi
les portes qui claquent, les fenêtres qui battent
et des creux cachés sous les replis du vent
Je coupe mes larmes en deux, économie perdue
c'est une douleur qui transperce le temps
je compte sur mes paupières pour éteindre la lumière
et rêver d'un temps où je n'étais pas née.
Remplacer tout ce vide par la lumière, un éboulement
des obus ont éclaté sur ma route, je n'ai pas fait la guerre,
mais comme une valse amère au parfum de déroute,
le ciel écartelé martèle des souvenirs.